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NOUVELLE
26 mars 2011
Un amossois fait un marathon en raquette
Texte Abitbi Express
Le triathlète amossois Pierre Lesage a tenté une première expérience de marathon à raquettes, le 5 mars, à Pittsfield dans le Vermont aux États-Unis. Il a terminé au 7e rang et est particulièrement fier d’avoir su relever cet imposant défi.
Imposant par sa distance de 42,2 km, mais aussi par son dénivelé total de 2180 mètres, alors que la course avait lieu à flanc de montagne dans la chaîne des Green Mountains. Le marathon est marqué chaque année par de nombreux abandons. L’athlète de 52 ans a réalisé l’épreuve en 5 heures et 3 minutes, lui qui espérait le faire sous les cinq heures. Cela lui a valu le 7e rang au global dans le marathon, et le 1er rang dans son groupe d’âge.
«J’ai décidé d’essayer autre chose au lieu de retourner au Championnat canadien auquel j’avais participé il y a deux ans. Après ma participation à l’Iron Man du Canada, j’avais en tête de faire l’une des deux compétitions cet hiver. J’aurais pu faire les deux, mais ça devient coûteux et elles étaient présentées à une semaine d’intervalle. Je l’ai fait pour le défi, c’était mon premier marathon à raquettes», souligne celui qui a parcouru plus de 600 km à raquettes pour s’entraîner cet hiver.
Très exigeant
Au Championnat canadien, le parcours est de 10 km. On parle donc d’un tout autre type de compétition. «C’est vraiment très exigeant. La pente ascendante moyenne était de 5 pour cent, mais il y avait des montées à 15 pour cent et des descentes aussi très abruptes. À certains endroits, c’était comme monter des escaliers à raquettes», image celui dont la plus grande distance parcourue d’une traite avant cette compétition avait été de 30 km.
D’ailleurs, Pierre Lesage n’est pas parvenu à soutenir le rythme endiablé avec lequel il a démarré le marathon. Il était au 4e rang au demi-marathon avec un temps de 2 heures et 16 minutes.
«J’ai commencé à ralentir vers le 28e km, soit aux deux tiers de l’épreuve. La distance et le poids des raquettes se sont fait sentir dans mes jambes ainsi que l’accumulation des montées et des descentes. Même si j’ai bu régulièrement, la déshydratation m’a causé des crampes musculaires et de la douleur, ce qui m’a fait perdre un temps précieux», souligne le marathonien des neiges.