14/05/2013 17:33:49
Confidences d'une coureuse sociale occassionnelle
Je ne vais pas vous mentir, je n’aime pas vraiment ça courir! J’ai jamais «réussit» à aimer la course malgré plusieurs bon départ je frappe toujours le mur chaque fois que j’essais de me convaincre que cette année c’est la bonne… Je recommence à zéro mon entraînement de course chaque printemps, ma motivation et ma détermination on généralement raison de moi vers la fin juin. Cette année, encore une fois j’espère que ce sera différent! Pour avoir un résultat différent il faut faire les choses différemment… Je me suis donc remise à la course mais cette année, j’ai un vrai programme de course à suivre afin de me préparer pour un 10 km. Lorsque j’ai commencé le programme j’étais super motivé…mais ce ne sera pas facile, déjà je sens une baisse de motivation, j’ai des douleurs aux genoux et mes courses ne sont pas du tout une partie de plaisir pour moi!
Donc, j’ai été très surprise qu’on me demande, à moi, d’écrire un blogue sur la course pour le site internet du Défi 117 IAM GOLD. Je ne comprenais pas trop ce que je pouvais dire d’intéressant n’étant pas une «vrai» coureuse. Ceux qui participent à ce Défi de 105 KM de course je les trouvent fous! Mais je les admire et les envie secrètement… Je voudrais avoir cette détermination à toute épreuve, cette condition physique digne d’un athlète olympique et un cœur gros comme l’univers pour faire comme eux. À défaut de courir avec eux je vais faire ma part en tant que bénévole cette année et qui sait, peut-être courir à leur côté quelques km. J’y tiens parce que cette cause me tiens à cœur.
D’abord parce que lorsque j’étais enfant j’ai été très malade et mes parents devaient m’accompagner à Ste-Justine soit pour y recevoir des soins, pour faire des examens médicaux ou pour une opération. Heureusement ils ont bénéficié du manoir Ronald Mc Donald qui permet aux parents de dormir et manger près de l’hôpital pendant la durée du séjour de l’enfant. Et puis parce que maintenant que je suis mère de 2 petites filles je suis encore plus sensible face aux problèmes que vivent les parents d'enfants malades.
Je vais donc mettre de coté la relation amour/haine que j'ai avec la course, une relation malsaine fondée sur la jalousie... oui oui, vous avez bien lu, je me suis déjà surprise à être jalouse des souliers de course de mon chum! En effet, mon chum est un de ses maniaques de la course qui met ses running shoes 5 à 6 fois par semaine pendant plus d'heure chaque fois et qui se drogue aux endorphines. Tout ce temps passé à courir avec ses souliers préférés me laissant loin derrière j'ai appris à vivre avec, à l'accepter et même à l'apprécier après plusieurs mois de frustration. Je me suis mise à la course moi aussi! Un peu parce que je n'avais pas le choix si je voulais mieux comprendre....
En plus de me prendre mon mec plusieurs heures par semaine ce que je n’aime pas de la course se sont les douleurs aux genoux et le fait que je ne suis pas naturellement bonne ni rapide... Je m’explique, je suis une fille ultra compétitive, quand jetais jeune J'ai fait longtemps des compétitions de gymnastique et ce que j’aimais dans ce sport c’était que je pouvais avoir un objectif, me comparer aux autres et même avoir une chance de gagner. Avec la course ce n’est pas le cas, j’ai plutôt de la chance si j’arrive à ne pas terminer parmi les derniers. Et ça, ça me fais chier! Et l’amour de la course là-dedans ? Et bien ce que j’aime c’est l’idée de faire partie de la gang, cette "communauté" de gens qui partage avec moi une passion pour l’entrainement et la mise en forme. Des gens fonceur, discipliné, persévérant et surtout tellement souriant! Des gens heureux quoi!
Je vous invite donc à suivre mes progrès (succès / échecs) et péripéties cet été dans mon blogue afin de savoir si arriverai à tenir la cadence et courir 5 km en moins de 28 min ou 10 km en 1 h…